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4 pistes pour adapter votre conduite aux conditions de circulation

Adaptez votre conduite aux conditions de circulation pour limiter les risques d'accident !

Vous roulez, tranquillou, sourire aux lèvres… mais la voiture que vous suivez d’un peu trop près pile sec ! Et boum ! L’accident aurait pourtant pu être évité si vous aviez mieux pris en compte votre environnement : des travaux provoquaient un peu plus loin un ralentissement que vous auriez pu/dû apercevoir… ce qui vous aurait permis d’anticiper. Une fois n’est pas coutume, c’est un exemple que nous vous offrons en préambule de ce billet. Car vous l’aurez compris, pour rester maître de votre véhicule et, ainsi, conduire en toute sécurité, l’un des secrets consiste à adapter en permanence votre conduite aux conditions de circulation. Comment faire ? C’est justement ce que nous allons vous expliquer, à travers 4 conseils à suivre bien sûr à la lettre !


1. Détectez les situations à risque pour redoubler de vigilance


Première étape pour adapter votre conduite aux conditions de circulation : détectez celles qui sont à risque ! Certaines situations doivent en effet vous mettre la puce à l’oreille et vous faire systématiquement redoubler de vigilance.

Des conditions météorologiques dégradées, d’abord, constituent à l’évidence un environnement plus périlleux pour les automobilistes : de la pluie ou de la neige impactent votre visibilité (idem évidemment pour le brouillard !), mais aussi l’adhérence de vos pneus sur la route.
La température avoisine 0°C et vous observez de faibles précipitations ? Gardez bien à l’esprit que c’est ainsi que se forme le verglas… encore plus présent lorsqu’il y a du vent, et qui peut aussi être à l’origine de glissades malvenues.



Un vent fort, notamment latéral, doit également vous alerter et faire monter d’un cran encore votre concentration.

Il en est de même si vous circulez de nuit, le risque d’accident étant alors 2 fois plus élevé qu’en journée : un bon conducteur sait qu’il faut alors redoubler de vigilance, notamment en agglomération, tant piétons, cyclistes et autres usagers de trottinettes sont parfois peu visibles. Et c’est sans parler des voitures dont les feux sont défectueux. L’appréciation des reliefs et des distances est aussi moins bonne, les couleurs se font moins nettes, et une inversion des contrastes provoque parfois des troubles d’orientation. Mieux vaut le savoir ! La nuit, c’est aussi le moment où les autres automobilistes risquent de vous donner du fil à retordre, et il faut en être bien conscient pour pouvoir adapter votre conduite : entre ceux qui ne maîtrisent plus tout à fait leur vitesse sous prétexte que la voie est dégagée, ceux qui reprennent la route assez tardivement avec un taux d’alcool dans le sang trop élevé, et ceux qui, ne sentant pas la fatigue arriver, somnolent voire s’endorment au volant, il y a de quoi faire !

Autre situation à risque : les files continues, bouchons et autres ralentissements. Même si l’ensemble des véhicules circulent alors plus lentement, une circulation dense augmente en réalité les risques de collision. Des deux-roues, quant à eux, tentent bien souvent de se faufiler entre les voitures, ce qui accroit encore le danger. Là aussi, redoublez de vigilance !

Des travaux sont annoncés ? Un accident est signalé ? Voilà encore des cas particuliers dans lesquels il faut particulièrement faire attention.

L’état de la chaussée, aussi, doit être pris en considération : nids-de-poule, bosses, fissures, rendent la conduite plus difficile et nécessitent une vigilance particulière.

Vous devez enfin vous douter que la conduite en agglomération requiert, de votre part, une attention spécifique : entre cyclistes, piétons, trottinettes, signalétique bien fournie et priorités à droite, le moindre manque de concentration peut faire mal !

2. Sur la route, observez et restez à l’écoute


Seconde démarche primordiale pour bien adapter votre conduite aux conditions de circulation : utilisez vos sens ! Enfin… surtout votre vue ou votre ouïe. Non, regarder droit devant n’a jamais suffi au volant !

Déployez votre vision à 360°, non seulement lorsque vous tournez ou changez de file, mais aussi… un peu tout le temps. Usez et abusez de vos rétroviseurs, pour regarder régulièrement derrière et à côté de vous afin de faire régulièrement un point sur la position des autres véhicules. N’oubliez bien sûr pas les angles morts ! Vous disposerez ainsi d’une bonne partie des données nécessaires en cas d’imprévu et de nécessité d’agir rapidement.



Observer, c’est aussi traquer d’autres indices : par temps de pluie par exemple, scrutez les traces laissées par les autres voitures. Si elles sont étroites, c’est que l’eau s’évacue mal de la chaussée.

L’information sonore a également toute sa place dans une conduite adaptée aux conditions de circulation. Alors écoutez ! L’interdiction de porter oreillettes, casque ou écouteurs au volant, notamment, doit impérativement être respectée : vous devez entendre un coup de klaxon ou tout autre bruit signalant un danger.

3. Dans votre conduite, anticipez les risques pour ne pas être pris au dépourvu


Une fois une situation à risque détectée, il vous faut adopter les bons comportements afin de réduire les risques. Cela passe bien sûr par le fait d’anticiper une glissade ou un aquaplaning, mais aussi le comportement d’autres usagers de la route. On réagit alors de façon adéquate, dans le calme et, donc, de façon optimale. Un bon point pour la sécurité routière !

Une situation à risque est identifiée ? Dans la plupart des cas, anticiper consiste alors à :
- Réduire sa vitesse (il s’agit d’ailleurs d’une obligation légale, cf. art. R413-17 du Code de la route)
- Augmenter ses distances de sécurité (voir notre billet Tout sur les distances de sécurité!)
- S’assurer d’être bien vu en allumant les bons feux (voir notre billet En voiture, quel éclairage pour quel usage ?)
- Placer le pied au-dessus de la pédale de frein
- Changer de file, le cas échéant, suffisamment tôt
- Se tenir prêt à utiliser son klaxon et/ou à actionner ses feux de détresse



Certains cas spécifiques nécessitent d’autres types d’anticipation :
- La nuit : observez tout particulièrement les comportements des autres conducteurs (alcool au volant, somnolence, etc.) ; pensez aussi à suivre les recommandations nécessaires pour rester en forme (faire des pauses, manger léger, partir reposé…)
- Par temps de pluie : gare aux aquaplaning ! L’eau s’infiltre alors entre les pneus et la route sans pouvoir être évacuée, provoquant ainsi la perte de contrôle du véhicule. Le mieux reste de rouler doucement… et de se méfier en particulier des cuvettes en bas des descentes, dans lesquelles l’eau peut s’être particulièrement accumulée.
- Quand il neige : pneus neige ou chaînes sont de rigueur ! On évite par ailleurs de dépasser.
- Du verglas ? Misez tout particulièrement sur votre frein moteur…

Voici d’ailleurs tous nos conseils pour votre conduite en hiver :

En hiver, bien voir et être bien vu en voiture : nos 10 conseils !

10 astuces pour une conduite sécurisante en hiver

Vos équipements pour l'hiver

4. Connaissez les bons réflexes si ça se corse…


Face à l’urgence, il est nécessaire de réagir à la fois rapidement et en restant calme, afin d’éviter tout accident ! Facile à dire, rétorquerez-vous. Certes. Mais savoir quelle attitude adopter face à tel ou tel imprévu, c’est déjà faire un grand pas vers la sécurité.

Voici donc les bases à connaître, dans 2 situations bien spécifiques :
- En cas d’aquaplaning : au lieu de freiner brusquement, relâchez doucement l’accélérateur et débrayez. Même si vos réflexes vous incitent à le faire pour vous éloigner de la flaque coupable, surtout ne braquez pas : vous risqueriez de perdre complètement le contrôle. Regardez là où vous souhaitez aller et non les obstacles éventuels vers lesquels vous vous dirigez.



- En cas de glissade sur de la neige ou du verglas : levez le pied de l’accélérateur et, dans ce cas non plus, ne freinez pas ! Tenez bien le volant pour que la voiture continue d’avancer droit. Si elle part d’un côté ou de l’autre, placez les roues dans le sens du dérapage. Les roues arrière partent vers la droite ? Tournez le volant du même côté ! Vous pouvez aussi débrayer pour que les roues tournent à la même vitesse, avant de repasser délicatement la seconde une fois l’adhérence retrouvée.

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Article rédigé par mediascript, rédacteur blog

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