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Que faire en cas de panne sur la route ?

Les bons réflexes côté sécurité... et porte-monnaie.

Panne d’essence, crevaison, moteur qui chauffe… Sur la route, vous pouvez être victime d’une panne de voiture à n’importe quel moment ! Source d’angoisse pour beaucoup et, quoi qu’il en soit, forcément désagréable, cette situation est pourtant assez facile à gérer en adoptant certains comportements en termes de sécurité et en contactant les bons interlocuteurs. Quels réflexes avoir ? Qui solliciter ? Comment se fait le dépannage ? Quid des frais à prévoir ? Autant de questions auxquelles vous trouverez une réponse dans ce billet.

1. Protéger le véhicule et ses occupants


Première règle, et de loin la plus importante : assurer la sécurité de tous les passagers du véhicule.

Votre voiture montre des signes de faiblesse ? Allumez immédiatement vos feux de détresse et arrêtez-vous dès que possible (sur une aire de repos ou un refuge si vous le pouvez). Si vous vous trouvez sur une voie rapide ou une autoroute, dirigez-vous prudemment sur la file de droite et, le cas échéant, sur la bande d’arrêt d’urgence… Une panne nette ? En limitant l’utilisation de vos freins (mais bien sûr sans prendre de risques !), votre inertie devrait vous permettre de vous mettre néanmoins en sécurité sur le côté. L’idée est évidemment de se garer le plus à droite possible, en laissant néanmoins un espace suffisant pour que les passagers de votre véhicule puissent en sortir… du côté droit. Attention : sur autoroute ou sur le périphérique, si vous tombez en panne sur la voie de gauche, faites sortir tout le monde par la gauche, ne traversez sous aucun prétexte et appelez les secours avec votre téléphone portable.

Il faut ensuite faire en sorte de sécuriser votre voiture ainsi que ses occupants, tout en rendant les autres usagers attentifs à votre présence afin de leur permettre d’adapter leur conduite. À cette fin, il est obligatoire, pour chaque personne concernée, de porter un gilet jaune de sécurité. Ne laissez d’ailleurs personne rester dans la voiture si vous êtes arrêté(e) sur un lieu potentiellement dangereux, comme une bande d’arrêt d’urgence par exemple ! Sur une route quelconque, écartez-vous – vos passagers et vous-même – le plus possible de la chaussée et, sur autoroute ou dès qu’existe une glissière de sécurité, passez derrière celle-ci. Cela permettra de limiter les risques de collision.



Vous devez aussi placer un triangle de sécurité à 30 mètres au moins derrière le véhicule (sauf sur autoroute où la manœuvre est dangereuse).

Notez à ce propos que le gilet jaune rétroréfléchissant et le triangle de pré-signalisation font partie des équipements obligatoires, en France, à bord de votre voiture (amende possible en cas de contrôle) !

Pensez aussi, le cas échéant, à demander à l’un de vos passagers d’aller se positionner à 150 mètres en amont (mais toujours en lieu sûr !) afin de faire des signes aux autres automobilistes pour leur demander de ralentir.

2. Vous débrouiller seul(e) ?


Si vous n’êtes pas sur autoroute ou autre lieu dangereux et que vous vous savez quelques compétences techniques, à vous de jouer !

Changer une roue, ce n’est par exemple pas forcément sorcier… mais c’est interdit sur autoroute. Il faut évidemment disposer d’une roue de secours, d’un cric et d’une clé en croix, ainsi que d’un minimum de savoir-faire. Le manuel de votre véhicule devrait de toute façon vous guider.

Une panne d’essence ? Là encore vous pouvez peut-être remédier seul(e) au problème à condition d’avoir eu la présence d’esprit d’embarquer un jerricane, ou faire jouer vos relations pour qu’un ami vous en apporte un. Si c’est d’essence dont vous avez besoin, il devra être vide et transporté à pied une fois rempli, la loi interdisant le transport d’essence dans un coffre sans précautions particulières (notamment des jerricanes homologués).



Vous avez oublié d’éteindre vos feux en vous arrêtant et votre batterie est à plat ? Vous pouvez bien sûr essayer la technique « on pousse et on démarre » : avec la clé en position de démarrer, débrayez, passez la seconde et faites-vous pousser. Quand vous avez assez d’élan, relâchez l'embrayage tout en appuyant sur la pédale de l'accélérateur dès que la voiture se déplace assez rapidement. Si cela ne fonctionne pas et que vous disposez des câbles indispensables, essayez de trouver un autre automobiliste compatissant et branchez-vous sur sa batterie…

Reste aussi la possibilité de faire remorquer sa voiture par une autre (là encore, un ami habitant non loin sera ravi de vous rendre service)... à condition comme pour tout d’avoir toujours dans votre coffre le matériel nécessaire. Attention toutefois à ce que la voiture qui vous remorque soit bien capable de supporter le poids de votre véhicule ! Allumez vos feux de détresse et ne dépassez pas les 25 km/h. Évidemment à proscrire sur autoroutes et voies rapides !

3. Vous faire dépanner


Dans le cas où vous devez vous faire dépanner, il existe 2 cas de figure, qui sont fonction du lieu de votre immobilisation.

1. Vous êtes en panne sur une simple route (hors autoroutes et voies express, donc).

Utilisez votre téléphone portable pour joindre en premier lieu votre compagnie d’assurance. Soit elle fera de son côté le nécessaire pour vous envoyer quelqu’un, soit elle vous fournira le numéro d’un dépanneur agréé que vous devrez appeler.

2. Vous êtes en panne sur une autoroute ou une voie express.

Inutile de joindre de suite votre assurance ou de demander à un ami de venir vous remorquer : seul un dépanneur agréé a le droit d’intervenir, en appliquant d’ailleurs un tarif réglementé ! Rejoignez plutôt, à pied et en marchant de l’autre côté des glissières de sécurité, l’une des bornes de secours mises à la disposition des usagers tous les 2 km environ. En appuyant sur le bouton, vous serez mis(e) en contact avec un interlocuteur et n’aurez plus qu’à répondre à ses questions (type de voiture, nature de la panne, etc.). Vous serez alors localisé(e) et un dépanneur ayant l’exclusivité sur la portion d’autoroute concernée arrivera généralement dans la demi-heure qui suivra. Si le dépanneur ne peut vous aider sur place (ou si le lieu est dangereux ou que la réparation durerait plus d’une demi-heure), il emmènera votre véhicule et ses occupants à son propre atelier ou à un garage de votre choix (dans un rayon de 5 km de la première bretelle de sortie). C’est ensuite que vous pourrez vous mettre en relation avec votre assurance pour organiser hébergement et/ou rapatriement.

Notez que des applications smartphone destinées aux signalements d’urgence sont aujourd’hui proposées par les sociétés qui gèrent les autoroutes. Citons par exemple SOS autoroute (disponible sur iOS et Google Play).


4. Quels frais pour votre dépannage ?


Les frais que vous devrez soit régler, soit simplement avancer, dépendent bien entendu du contrat signé avec votre assurance.
En cas de panne de voiture, ne prenez pas peur sous prétexte que vous n’êtes assuré(e) qu’au tiers : ce type de contrat peut parfaitement inclure une option d’assistance pour vous-même et vos passagers !

Pensez aussi, le cas échéant et avant toute démarche auprès de votre assureur, à vérifier si vous pourrez profiter d’une « assistance 0 km » ou si votre contrat prévoit une franchise kilométrique de 25 ou de 50 km (distances en-deçà desquelles le dépannage restera alors à votre charge). En résumé : vous avez plus de chances de vous voir pris(e) en charge si vous tombez en panne loin de chez vous.

Cela n’est certes pas forcément vrai si cela vous arrive à l’étranger : là aussi, il faudra vérifier les clauses !

Bref. Si vous êtes bien couvert(e), il se peut que vous ne payiez tout simplement rien… à condition toutefois de laisser votre assureur prendre les choses en mains. N’engagez aucune démarche/dépense sans avoir son aval !



Votre assurance se chargera généralement d’envoyer un dépanneur professionnel qui lui fera directement parvenir sa facture. Elle règlera aussi, la plupart du temps, les billets de train ou d’avion nécessaires au rapatriement de vous-même et de vos passagers et/ou, parfois, l’hébergement de tout ce beau monde sur place quelques nuits, si la réparation peut être faite rapidement. Peut-être pourrez-vous également prétendre au prêt d’une voiture de remplacement pendant un certain nombre de jours ?

Là encore, il faut préciser quelques points en cas de panne sur autoroute ou voie express : les dépanneurs en droit d’y intervenir ayant le monopole sur une portion spécifique de ces axes, les tarifs ont dû y être réglementés afin d’éviter les dérives. Pour les véhicules de moins de 3,5 tonnes, ils sont ainsi imposés par arrêté ministériel et doivent être affichés de façon visible dans la dépanneuse. L’établissement d’une facture en bonne et due forme est également obligatoire.

Si bien souvent les garanties d’assistance ne fonctionnent pas quand un conducteur est en panne sur l’autoroute, certaines remboursent toutefois les frais de dépannage correspondants. Astuce : demandez au dépanneur de vous remorquer jusqu’à la sortie d’autoroute la plus proche ou en tout cas à moins de 5 km de celle-ci (cela entre dans son tarif) puis contactez votre assurance pour qu’elle prenne le relai !

Pour éviter les pannes, vous pouvez néanmoins prendre les devants en vérifiant, avant de partir, certains points de sécurité. Consultez notre billet à ce sujet ! « Vacances : 8 points à vérifier sur votre voiture avant de partir »


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Article rédigé par mediascript, rédacteur blog

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