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L'assurance auto en 5 points clés

Tout ce qu'il faut savoir sur l'assurance de votre voiture

Nous le savons : l’assurance automobile est obligatoire (depuis 1958), sous peine de sanctions pouvant aller de la simple amende à l’annulation du permis de conduire, en passant par l’obligation d’effectuer des travaux d’intérêt général et/ou d’accomplir un stage de sensibilisation à la sécurité routière. Plus embêtant encore : le cas où il faudrait indemniser les victimes d’un accident dont on serait tenu pour responsable ! La facture peut vite grimper. Assurer sa voiture est ainsi non seulement une obligation légale mais aussi un acte judicieux pour soi-même et ce, même si le véhicule en question est immobilisé ! Quel type d’assurance choisir, comment est calculé son tarif, quelles clauses faut-il particulièrement regarder avant de signer le contrat… Le point sur l’assurance automobile dans tous ses états !


1. Les différentes sortes d’assurance automobile


a. L’assurance au tiers


Minimum du minimum pour un véhicule circulant sur la voie publique : l’assurance dite « au tiers ». Elle assure la garantie responsabilité civile couvrant les dommages corporels et matériels causés à autrui – que ce soit vous ou une autre personne qui conduise – mais ne vous permet pas d’être indemnisé si c’est votre véhicule qui est abimé. Si aucun tiers n’est reconnu responsable de l’accident, vous devrez assumer seul le prix des réparations. Idem pour vos propres dommages corporels (sauf garantie spécifique). L’assurance au tiers ne vous protège pas, enfin, pour les dégâts causés par des intempéries, une catastrophe naturelle, un incendie, un vol ou un bris de glace.

Alors oui, c’est la garantie la moins chère. Mais il va sans dire que ce type de contrat n’est pas conseillé si vous venez de vous offrir un magnifique cabriolet flambant neuf ! Choisissez-le plutôt pour un véhicule d’occasion sans grande valeur, pour une vieille voiture ou, éventuellement, si vous ne conduisez qu’occasionnellement.

b. L’assurance au tiers enrichie


Devant le manque de protection prévue par l’assurance au tiers et le coût parfois prohibitif de l’assurance tout risque, les assureurs ont imaginé des solutions intermédiaires permettant à l’assuré d’inclure, dans son contrat, d’autres garanties. Il peut par exemple se prémunir d’un bris de glace ou d’un vol, d’une catastrophe naturelle ou d’un incendie.

c. Assurance tous risques


Le must reste bien sûr, en matière d’assurance auto, le contrat d’assurance « tous risques » ou « multirisques » ! C’est lui qui offre les meilleures garanties et, même s’il est aussi le plus cher, il semble indispensable si vous venez d’acquérir une voiture neuve ou que vous vous déplacez à bord d’un véhicule haut de gamme. Faire des économies sur l’assurance pourrait alors devenir rapidement un bien mauvais calcul !
Avec une assurance tous risques, vous êtes en effet couvert pour vous-même (votre voiture + dommages corporels) y compris si vous êtes responsable de l’accident ou que la personne responsable n’est pas identifiée ! Ce type de contrat vous assure aussi contre le vol, les bris de glace, les risques de catastrophes naturelles ou d’attentats, et peut inclure les dégradations dues à du vandalisme. Votre véhicule est bon pour la casse ? Vous pourrez également obtenir un remplacement en valeur d’achat…

d. Les options possibles


À ces contrats de garanties peuvent généralement être ajoutées différentes options :
- des prestations d’assistance : en cas d’accident, vous profiterez par exemple d’une aide pour le remorquage, le prêt d’un véhicule de remplacement, l’hébergement des passagers du véhicule, etc. Vous pouvez aussi souscrire à une assistance médicale ou à une assurance décès, voire à une clause de protection juridique (évidemment pour un conflit lié à votre véhicule !).
- une « assurance personnelle du conducteur »
- une garantie « pannes mécaniques »
- une garantie « rachat de franchise »
- etc.
Pour le détail et les conditions de ces garanties, nous ne pouvons que vous engager à contacter votre assureur !


e. L’assurance jeune conducteur


Cas particulier : les personnes ayant obtenu leur permis depuis moins de 3 ans et dites « jeunes conducteurs ». À cas particulier, mesures particulières… et surtout tarifs gonflés pour leur prime d’assurance ! La plupart des compagnies leurs facturent en effet une « surprime », voire augmentent leur franchise.

f. Assurance au km


Autre assurance spécifique : celle qui prend en considération le nombre de kilomètres parcourus. Là, 2 solutions :
- vous définissez avec votre assureur un nombre de kilomètres à parcourir sur l’année, sur la base duquel est établie votre cotisation,
- vous payez en fonction du nombre de kilomètres parcourus et effectivement relevés sur votre compteur… le fameux « pay as you drive ».
Ces systèmes se révèlent intéressants pour des conducteurs n’utilisant pas souvent leur voiture ou n’effectuant pas de grands déplacements.

g. Assurance auto provisoire


Si vous voyagez à l’étranger dans un pays non couvert par votre assurance habituelle ou si vous empruntez un véhicule non assuré, pensez à souscrire une assurance auto provisoire ! Au lieu d’un contrat s’étendant sur 12 mois, vous bénéficierez d’une protection pouvant s’étaler d’une journée à 3 mois. Évidemment, à niveau de garantie équivalent, ce sera plus cher… mais cela peut aussi se révéler bien pratique !

2. Qui peut conduire votre véhicule ?


Votre voiture est assurée ? Toute personne disposant d’un permis de conduire valide peut la conduire en étant couverte par votre assurance (sous réserve parfois que l’assureur soit prévenu) ! Vous pouvez donc passer le volant à un ami lors d’un trajet, ou prêter votre véhicule à votre cousin, le sien étant en réparation. Mais attention : cela n’est valable que pour un prêt occasionnel et de courte durée.

3. Comment est calculé le tarif d’une assurance auto ?


Pour établir ses tarifs, un assureur tient compte de nombreux éléments, parmi lesquels certains sont imposés par la législation, les autres relevant notamment d’analyses statistiques détaillées. Voici les principaux points pris en compte :

a. La voiture à assurer et son type d’utilisation


Viennent en premier lieu les caractéristiques de la voiture (puissance, valeur, coûts de réparation) à assurer ainsi que son type d’utilisation. Les grosses cylindrées se voient ainsi appliquer des tarifs plus élevés, et il en va de même pour les véhicules utilisés chaque jour dans le cadre d’une profession… les risques de subir ou de causer un accident étant statistiquement plus grands.

Outre ces critères, l’assureur pourra aussi prendre en compte par exemple le mode de stationnement du véhicule (voie publique, garage fermé…) ou son kilométrage (plus il est faible, plus la voiture est réputée fiable… et plus la prime baisse).

b. La zone de circulation


La zone de circulation d’un véhicule entre également en ligne de compte pour établir le tarif de l’assurance auto correspondante. Le territoire français est ainsi découpé en plusieurs zones numérotées de 2 à 6. À chacune correspond un niveau de risque et donc un tarif propre. Les agglomérations étant considérées comme plus dangereuses, mieux vaut donc assurer sa voiture dans un coin perdu de province ).

c. Le système du bonus-malus


Déterminant dans le tarif établi par votre assureur (à voiture, type d’utilisation et zone de circulation identiques) : le fameux bonus-malus ! Également appelé Coefficient de réduction-majoration (CRM), il sanctionne les conducteurs imprudents et récompense les plus attentifs. Vous vous rendez responsable d’un sinistre ? Un malus vous sera appliqué (25%), faisant mécaniquement monter le prix de votre assurance. 12 mois sans accident responsable ? Vous gagnez un bonus de 5%...


d. Une surprime pour les conducteurs ayant moins de 3 années d’expérience


Nous en avons déjà parlé : les conducteurs ayant moins de trois années d’expérience ou après trois années de défaut d’assurance sont particulièrement dans la ligne de mire des assureurs : ils doivent payer une surprime, qui peut aller jusqu’à 100% de la cotisation de base la première année (50% la deuxième année si l’assuré n’a pas eu d’accident). La surprime est abandonnée la troisième année pour peu qu’aucun accident responsable n’ait été enregistré.

e. Majorations pour circonstances aggravantes


Autres majorations à laquelle il faut s’attendre : celles appliquées par les assureurs en raison de circonstances aggravantes dans les antécédents de conduite de leurs assurés. Il peut s’agir d’alcoolémie, d’une multiplication des sinistres qui leurs sont imputables, d’un délit de fuite, d’une suspension ou d’une annulation de permis, etc.

4. Que faire si aucun assureur ne veut assurer votre voiture ?


Les assurances étant des sociétés privées, elles sont en droit de refuser d’assurer certains conducteurs. Il s’agit bien sûr, le plus souvent, de personnes radiées ou ayant été trop souvent accidentées. Si vous êtes dans ce cas, vous pouvez faire appel au Bureau Central de Tarification, qui peut imposer à un assureur de vous assurer moyennant une prime que cette autorité indépendante administrative aura fixée. La procédure est longue, mais mérite d’être connue.

5. À quels points faut-il particulièrement faire attention avant de souscrire une assurance auto ?


Vous vous apprêtez à signer votre nouveau contrat d’assurance. Mais avez-vous bien disséqué les petites lignes ?
Voici les points à ne pas rater :
- Les modalités de couverture si vous prêtez votre véhicule ou s’il est conduit par plusieurs personnes de votre foyer
- La franchise à laquelle vous serez soumis en cas de dommages matériels
- Les limites de garanties et les clauses d’exclusion (obligatoirement en caractères bien apparents)
- Les instances compétentes en cas de litige : vérifiez notamment que le contrat relève bien du droit français !


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Article rédigé par mediascript, rédacteur blog

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