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Les voitures-radars : on vous dit tout !

Fonctionnement, voitures banalisées, où et quand ?

Vous en avez certainement déjà croisé sans le savoir : des voitures-radars ! Présentes sur les routes de France depuis 2018, elles visent, comme les radars fixes ou ceux, mobiles, utilisés par la police ou la gendarmerie sur le bas-côté de nos routes, à faire respecter les limitations de vitesse. L’idée ? Nous inciter à redoubler de vigilance quant à notre respect des limitations de vitesse, puisqu’elles peuvent désormais être partout, et nous prendre en flagrant délit sans que nous nous en apercevions… Voici de quoi vous éclairer sur les voitures-radars.


1. Qu’est-ce qu’une voiture-radar ?


Une voiture-radar est une voiture banalisée munie d’un dispositif embarqué capable de détecter, sans flash visible et en circulant, les véhicules en excès de vitesse.
Anciennement nommées « Radars mobiles de nouvelle génération » (RMNG) ou « Équipements de terrain mobiles » (ETM), elles étaient initialement conduites par la police ou la gendarmerie. Mais pour libérer un maximum de gendarmes et de policiers, l’État a progressivement confié cette tâche à des sociétés privées habilitées.

2. Quel type de conducteur ciblent les voitures-radars ?


Les voitures-radars en circulation ne peuvent contrôler que les véhicules circulant devant elles, qui les dépassent ou les croisent dans le sens opposé de circulation. Ceux qui les suivent ne peuvent pas être flashés. Un radar mobile est par ailleurs capable de contrôler jusqu’à 3 voies à gauche pour les vitesses limitées à plus de 50 km/h !

Ce dispositif est avant tout conçu pour sanctionner les grands excès de vitesse, avec une marge de prise en compte de l’excès de vitesse différente de celle d’un radar fixe : 10 km/h pour les limitations inférieures à 100 km/h (contre 5 km/h pour les autres radars) et 10% pour les limitations excédant 100 km/h (contre 5% pour les autres radars) : les forces de l’ordre retirent respectivement 10 km/h et 10% sur la vitesse flashée afin de définir la vitesse retenue.


Notez que si l’on parle beaucoup de ces voitures-radars qui repèrent les excès de vitesse en roulant, on oublie souvent de dire qu’elles peuvent aussi le faire en stationnement ! Elles flashent alors tout véhicule en infraction passant à proximité et ce, dans les 2 sens de circulation s’il n’existe pas de séparation physique entre les voies (glissière de sécurité par exemple).

3. Comment fonctionnent les voitures-radars ?


Les voitures-radars sont munies d’un gros boitier intégrant un dispositif infrarouge et situé à l’avant du véhicule, ce qui explique qu’elles ne puissent pas relever d’infraction pour les véhicules circulant derrière elles. Le lieu de l’infraction est quant à lui défini grâce à une antenne GPS permettant d’en déterminer les coordonnées géographiques.

Si la portée des radars embarqués est inférieure à celle des autres radars de contrôle, la technologie rend invisible le fait de se faire « flasher »… et les différents conducteurs sur la route ne « profitent » plus de l’infraction commise par un autre pour pouvoir ralentir.

Paramétré en fonction de la route sur laquelle circule la voiture-radar, le dispositif se déclenche automatiquement, et peut contrôler tout véhicule motorisé. Une fois constatée, l’infraction est transmise à l’Agence nationale du traitement automatisé des infractions (ANTAI) de Rennes, pour que soit édité l’avis de contravention… On y trouve l’heure, l’axe et le sens de circulation du véhicule concerné.

4. Combien de voitures-radars en France ?


Inaugurées et expérimentées sur les routes de l’Eure en 2018, les voitures-radars sont progressivement déployées sur l’ensemble du territoire français. Début janvier 2023, Florence Guillaume, déléguée interministérielle à la Sécurité routière, indiquait dans une interview à Le Parisien / Aujourd’hui en France que 381 voitures-radars banalisées (dont environ 60% conduites par des employés de sociétés privées) circulaient alors en France, dans près de 40 départements… avec une montée en puissance prévue en 2023 !

5. Les voitures-radars : où et quand ?


Ce sont les services de l’État qui déterminent les axes sur lesquels circulent les voitures-radars, généralement les portions de route où est constaté le plus d’accidents résultant de vitesses excessives. Tous les types de réseaux sont concernés : les autoroutes, mais également les routes nationales, départementales et communales.



Ces véhicules banalisés officient 24h/24, donc de jour comme de nuit, par tous les temps et y compris les jours fériés !

Autant dire que si vous souhaitez non seulement veiller à votre sécurité et à celle des autres usagers, mais aussi éviter contraventions et pertes de points pour excès de vitesse (au risque de devoir vous inscrire à un stage de récupération de points), il est vivement recommandé de, tout simplement, respecter les limitations de vitesse en vigueur !

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Article rédigé par mediascript, rédacteur blog

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