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Conduire la nuit

Les principales choses à savoir pour réduire les risques liés à la conduite de nuit

Alors que la conduite de nuit ne représente qu’environ 10% du trafic, elle est impliquée dans près de la moitié des décès sur la route ! Mauvaise visibilité, baisse de vigilance, alcool, éblouissement, vitesse plus importante du fait de la fluidité du trafic… nombreuses sont les causes de ce triste constat. Il est pourtant possible, avec un peu d’anticipation avant le départ et en adaptant sa conduite, de réduire fortement les risques ! Petit tour d’horizon des précautions à prendre lorsque l’on conduit de nuit…

1. Gérez intelligemment la fatigue


Qui pense « conduite de nuit » pense nécessairement « risque de somnolence ». Et il est vrai que la fatigue au volant représente un risque d’accident considérable ! C’est ainsi que, sur l’autoroute, 1 accident mortel sur 3 est associé à la somnolence, celle-ci multipliant par 8 le risque d’accident ! Votre corps, généralement au repos la nuit, n’est en effet pas habitué à être alors réveillé et concentré. La conduite de nuit implique donc de prendre certaines précautions… que vous retrouverez dans notre billet consacré exclusivement à ce thème !

Un petit résumé des précautions à prendre et réflexes à avoir :
- Anticipez la fatigue : faites tout pour partir le plus reposé possible, évitez de prendre la route après une rude journée de travail et optez, avant le départ, pour un repas léger vous apportant principalement des sucres lents.
- Restez réveillé(e) : gardez à portée de main une bouteille d’eau ou de boisson énergisante, discutez avec vos passagers, optez pour une playlist qui vous donne la pêche et éviter de fixer les lignes blanches… La nuit, elles ont un certain pouvoir hypnotisant !
- Prêtez attention aux signes de fatigue : picotements des yeux, douleurs de dos, regard qui se fixe, bâillements… Arrêtez-vous ! Une micro-sieste de 20 minutes devrait vous faire le plus grand bien.
- Faites des pauses : même si vous ne vous sentez pas fatigué(e), toutes les 2 heures une pause s’impose !

2. Utilisez vos feux correctement




a. Anticipez votre départ


Autre impératif lorsque l’on conduit de nuit : faire un bon usage de ses feux ! Il s’agit donc, avant le départ, de vérifier l’état de vos phares. S’ils doivent évidemment tous fonctionner, s’il vous faut accorder une attention toute particulière à leur propreté, il s’agit également de régler la hauteur de vos feux : trop bas ils n’éclaireront pas assez la route, trop hauts ils risquent d’aveugler les autres conducteurs ! Le réglage idéal ? Entre 45 et 75 mètres pour l’éclairage des feux de croisement et entre 90 à 150 mètres pour celui des feux de route…

Profitez-en pour placer votre rétroviseur intérieur en position « nuit » ! Vous atténuerez ainsi le reflet des phares des voitures qui vous suivent…

b. Vos feux à bon escient !


Profitons de ce billet pour un petit rappel du Code de la route, qui vous permettra d’utiliser vos feux correctement :
- Les feux de position : ils ne peuvent être utilisés seuls, pour conduire de nuit, que si vous circulez dans une agglomération bien éclairée.
- Les feux de croisement : ils doivent être utilisés quand vous circulez sur une route éclairée ou que vous suivez ou croisez une autre voiture sur une route non-éclairée, pour ne pas éblouir son conducteur avec vos feux de route.
- Les feux de route : ils ne doivent être utilisés que sur route non-éclairée et si vous êtes seul(e) sur la voie. Vous rattrapez ou croisez un autre véhicule ? Passez en feux de croisement !

c. Pour croiser un autre usager…


Et puisque l’on parle feux, voici une astuce pour croiser d’autres automobilistes en évitant les coups de volants liés au risque d’être ébloui : au lieu de regarder la voiture arrivant en face, dirigez plutôt votre regard vers le bas-côté droit de la chaussée ! Et le tour sera joué…

3. Adaptez votre conduite


a. Conduite de nuit : un problème de visibilité


Conduire la nuit, c’est être également confronté(e) à une modification des repères visuels. L’obscurité, en réduisant de fait la visibilité, engendre divers risques.
Citons par exemple :

- la réduction du champ de vision
- un sens des contrastes et reliefs perturbé
- une augmentation du temps de réflexe
- une moins bonne perception d’éventuels obstacles (animaux sauvages, branche sur la chaussée, travaux, etc.)
- un éblouissement causé par les phares des autres usagers de la route

Pensez donc à faire le tour de votre véhicule avant votre départ, afin de vérifier la propreté de votre pare-brise et de vos rétroviseurs. Celle-ci sera en effet un atout pour réduire les risques d’éblouissement et vous permettre de voir au mieux… Vous portez des lunettes ? Optez pour des lunettes de nuit, qui réduisent les effets des reflets et des lumières.

b. Adaptez votre conduite


En plus du manque de visibilité, d’autres dangers vous guettent : animaux traversant la chaussée, comportements inattendus des autres conducteurs (endormissement au volant, conduite en état d’ébriété, etc.)… Conduire la nuit nécessite – vous l’aurez compris – de pouvoir réagir rapidement ! Or le manque de visibilité réduit la capacité à anticiper les dangers et à avoir les bons réflexes !
Il convient donc de redoubler de prudence et d’adapter votre conduite, notamment en limitant votre vitesse. Cela vous évitera d’ailleurs de devoir faire face à la fatigue accrue qu’engendre une conduite rapide.
Pensez aussi à augmenter les distances de sécurité avec le véhicule devant vous et ne roulez pas trop près des bas-côtés, où peuvent circuler des piétons et cyclistes parfois peu visibles…

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